
Feuille hebdomadaire d’annonces paroissiales
Toutes les informations du samedi 18 au dimanche 26 juin 2022
“Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ; Tu as les paroles de la vie éternelle” (1 S 3,9)
La Xème Rencontre mondiale des familles se tient à Rome du 22 au 26 juin 2022, sous le thème choisi par le pape François : « L’amour familial : vocation et chemin de sainteté. »
Organisé tous les trois ans, ce grand événement international rassemble des familles du monde entier pour célébrer, prier et réfléchir à l’importance centrale du mariage et de la famille en tant que pierre angulaire de notre vie, de notre société et de l’Église.
Durant tout le mois de juin, le pape nous invite à prier « pour les familles chrétiennes du monde entier, afin qu’elles puissent vivre la gratuité de l’amour et la sainteté dans leur vie quotidienne. »
L’expression « familles chrétiennes » ne sélectionne pas les familles pour lesquelles prier. La référence chrétienne permet d’introduire le mot « sainteté » et les valeurs qui y sont associées. Ces repères sont précieux pour tous.
L’Évangile fait référence à la Sainte Famille. Sa vie n’est pas un long fleuve tranquille. Le désarroi de Joseph face à sa fiancée enceinte, les conditions de la nativité dans une étable, la fuite en Égypte à cause du massacre des Innocents, le jeune Jésus qui reste au Temple à douze ans, sont autant d’épreuves qui auraient pu compromettre l’unité familiale et l’avenir de l’enfant. Elles ont été surmontées. L’Évangile ne donne pas de leçons ou des modèles à imiter. Mais la contemplation de cette famille aide à découvrir la gratuité de l’amour au sein même des circonstances de la vie de chacun.
Dans le désert, au cours de sa marche laborieuse, Dieu appelle son peuple à la sainteté : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. Chacun de vous respectera sa mère et son père, et observera mes sabbats » (Lévitique 19,2-3). Pour les hommes, cette injonction est irréaliste si la sainteté représente un état de perfection accomplie. La sainteté est de faire un pas chaque jour pour répondre à cet appel divin au dépassement. La force pour faire ce pas se trouve dans l’appel lui-même, pourvu qu’il soit entendu.
« Qu’elles puissent… » est un souhait. Le Pape laisse entendre qu’il est difficile de grandir dans l’amour gratuit et la sainteté. Des événements de la vie aident, d’autres font obstacle ; il y a aussi les forces de nuit présentes en chacun. La prière se fait alors supplication : « Prends pitié, Seigneur, des familles et de chacun de ses membres ! »
La bonne santé des familles vient aussi de leur ouverture au monde. Elles sont un lieu privilégié de rencontre, rencontre avec des personnes extérieures au cercle familial, rencontre entre les diverses générations. Chacun apporte selon son âge et sa sensibilité : les plus jeunes leur dynamisme, les plus âgés leur sagesse, la famille et les parents le cadre où cela peut se vivre.
Que les familles du monde entier puissent être des lieux de croissance, de ressourcement, de chasteté dans les relations, et de pardon ; en un mot, qu’elles vivent la sainteté au quotidien.
Pour télécharger la prière : cliquez ici
Toutes les informations du samedi 18 au dimanche 26 juin 2022
Du 20 mai au 15 novembre à la Cathédrale, exposition proposée par l’équipe PARVIS : douze toiles vibrantes de couleur et de vie
N’attendons pas qu’il soit trop tard pour manifester que nous comptons sur nos communautés paroissiales, que nous avons besoin d’elles, que nous voulons les aider
Nous sommes habitués à entendre des récits qui nous parlent de Dieu qui appelle et consacre un homme pour une mission auprès de son peuple. Dans la première lecture de ce dimanche, c’est un peu différent. C’est Élie qui appelle Élisée pour qu’il prenne sa succession en tant que prophète. Et il l’invite à se mettre en marche, non pour aller embrasser son père et sa mère, mais pour le suivre. Il brûle alors l’attelage et immole les bœufs en signe de son renoncement à sa vie passée pour suivre Élie et se mettre à son service.
L’appel de Dieu exige toujours une réponse libre et un renoncement. Et on comprend aisément les hésitations d’Élisée. Combien de fois, nous-mêmes, remettons à plus tard une réponse à un appel pressant du Seigneur ou de nos frères !
Dans l’évangile, Luc nous précise que Jésus, « le visage déterminé, prend la route de Jérusalem », la route de tous les dangers pour lui et les siens. Il sait qu’il va à la rencontre des pharisiens et des chefs du peuple et que ceux-ci n’ont qu’une idée en tête, le supprimer et le mettre à mort.
Jésus vient de descendre de la montagne de la Transfiguration avec Pierre, Jean et Jacques. Ils ont été mis dans la confidence, mais Jésus leur a interdit d’en parler. Une des premières rencontres pendant cette marche vers Jérusalem se déroule dans un village de Samaritains : refus de le recevoir, colère de deux disciples, Jacques et Jean. Ils veulent qu’un feu tombe du ciel et les détruise. Nous nous retrouvons parfois aussi dans cette attitude des deux disciples : face aux injustices, aux colères des uns et des autres, proches ou éloignés, nous aimerions aussi faire appel à un feu vengeur !
D’autres rencontres jalonnent cette marche de Jésus vers sa passion. Un premier homme prend l’initiative, le troisième aussi, seul le deuxième est invité par Jésus. On ne sait rien de leurs réponses. Seuls, les mots de Jésus nous sont rapportés par Luc. Et nous les découvrons d’une grande actualité : aller enterrer mon père, faire mes adieux aux gens de ma maison, autrement dit remettre à demain, rester enfermé dans mes préoccupations, limiter mon horizon à la famille… autant de réponses légitimes, mais que Jésus dénonce, car insuffisantes !
Jésus appelle et invite à marcher à sa suite en précisant les conditions pour faire partie de son groupe de disciples. Il faut se mettre en route sans tarder, rompre les attaches qui pourraient freiner la marche du disciple et accepter l’inconfort.
L’appel de Jésus à le suivre, à l’accompagner dans cette marche vers la mort et la résurrection est adressé à tous : les Samaritains, un homme, un autre, sans précisions, et pourquoi pas à chacun de nous aujourd’hui !
Paul nous dit, dans la deuxième lecture de ce dimanche : « Laissez-vous conduire par l’Esprit, marchez sous la conduite de l’Esprit, c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés ». Ce n’est pas une marche en solitaire, mais une aventure avec des frères sous la conduite de l’Esprit. Prions pour que l’Esprit soit notre guide et notre soutien tout au long des jours qui viennent.
Christophe Chatillon
Curé de la paroisse Orléans Coeur de Ville
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Du lundi au vendredi de 14h30 à 16h30, et le samedi de 9h30 à 12h
26 rue Saint Etienne – 45000 Orléans
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Du mardi au samedi de 9h30 à12h
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