
Feuille hebdomadaire d’annonces paroissiales
Toutes les informations du samedi 21 au dimanche 29 mai 2022
En ce temps-là, Jésus déclara : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13, 34-35)
Ce 15 mai 2022, le Pape François célèbrera la messe de canonisation de dix bienheureux dont trois Français : Marie Rivier, César de Bus et Charles de Foucauld.
Charles de Foucauld est né à Strasbourg en 1858. Après une jeunesse dissipée, lors d’un séjour en Algérie, au début de sa carrière militaire, sa découverte des croyants de l’Islam l’émeut en profondeur et prépare sa rencontre avec le Christ. De retour en France, il vit une conversion radicale après s’être confessé à l’abbé Huvelin en l’église Saint-Augustin à Paris. Sept années de recherche contemplative (en Terre Sainte, à la Trappe en France puis en Syrie) le mèneront à Nazareth chez les Sœurs Clarisses (1897). Il y partage son temps entre le travail manuel, de longues heures d’adoration et de méditation de l’Écriture. C’est là que se mûrit sa vocation profonde. Il quitte alors Nazareth, et est ordonné prêtre le 9 juin 1901 dans le Diocèse de Viviers en Ardèche avant de mener son ministère en Algérie. Il y mène une existence partagée entre la prière, l’étude, les voyage et les contacts avec les Touaregs dont il apprend la langue avec passion. Il passe de longues journées à travailler sur les poésies touarègues, et laisse un dictionnaire touareg de 4 volumes qui fait encore autorité. Il a trouvé sa stabilité dans une relation profonde avec son « Bien Aimé Frère et Seigneur Jésus ».
Le 1er décembre 1916, alors que la guerre entre la France et l’Allemagne s’est étendue jusqu’à son ermitage, il est enlevé puis tué.
La vie et le témoignage de celui qu’on surnomme aujourd’hui le « frère universel » représentent un vrai chemin de simplicité évangélique et de fraternité. C’est l’exemple d’une vie donnée à la suite de Jésus Christ, dans la plus grande discrétion, et qui porte mystérieusement du fruit.
Charles de Foucauld a été déclaré vénérable le 24 avril 2001 par Jean-Paul II, puis bienheureux le 13 novembre 2005 par Benoît XVI.
En 2016, Charle, un charpentier de Saumur, survit sans séquelle à un grave accident. L’Église y reconnait un miracle intervenu cent ans jour pour jour après la mort de Charles de Foucauld et attribué à la prière fervente adressée au bienheureux Charles de Foucauld. La reconnaissance de ce miracle, en mai 2020 par le Vatican, a ouvert la voie à sa prochaine canonisation.
L’Église catholique met en lumière la vie donnée de ce prêtre missionnaire brûlant d’un désir de la rencontre avec ses frères humains qu’il a souhaité servir dans toute la mesure de son amour. Petit frère de tous, homme parmi les hommes, assoiffé de fraternité, Charles de Foucauld reste dans son apostolat un exemple à suivre qui trace un chemin universel.
(source : eglise.catholique.fr)
Toutes les informations du samedi 21 au dimanche 29 mai 2022
N’attendons pas qu’il soit trop tard pour manifester que nous comptons sur nos communautés paroissiales, que nous avons besoin d’elles, que nous voulons les aider
Cette vision est notre but commun, un objectif stimulant qui permet d’unifier nos énergies sans les uniformiser
Il y a beaucoup de mouvements dans les lectures de ce dimanche. Dans les Actes, Dieu met les hommes en marche. Ainsi pour demander l’avis des Anciens, nous voyons les apôtres et disciples aller à Jérusalem, puis être envoyés à Antioche ou en Syrie. Dans l’évangile, c’est Dieu lui-même, par le Christ, qui se met en route. Tous deux viennent chez quiconque écoute la parole du Père, pour alors installer de concert leur demeure dans le cœur de celui-ci. Dans un autre mouvement, le Père envoie au nom de Jésus, le Défenseur, l’Esprit Saint qui vient souffler au cœur de l’Église pour nous enseigner. Dernier mouvement, Jésus part vers le Père, pour revenir vers nous. Que tirer de ces mouvements pour notre vie d’aujourd’hui ?
Les Apôtres nous invitent d’abord à nous mettre en route vers les autres pour témoigner comme eux de la beauté de la Parole. C’est en l’écoutant, en nous plongeant toujours plus dans les Écritures que nous recevrons le Père et son Fils au plus profond de nous. Comme le dit l’évangile, ils viendront tous deux y faire leur demeure. Et pour nous aider, Père et Fils nous envoient le Défenseur, l’Esprit Saint. S’il vient nous apporter son souffle, il vient aussi nous réveiller. Il tourne nos regards vers la Ville sainte dont parle l’Apocalypse. Il ne nous demande pas de construire nous-mêmes cette ville. Dieu lui-même en est l’architecte ! Par contre, il nous est demandé de gérer cette ville, d’élaborer une bonne politique du vivre ensemble, dans le respect de tous et dans la paix.
La paix, autre mot qui circule à travers les lectures. Particulièrement lorsque Jésus dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Courageux de la part de quelqu’un menacé de mort, qui sera torturé et crucifié ! De quelle paix parle-t-il ? Souvent quand on parle de paix, on pense à l’absence de guerre. Une absence de conflit ouvert, sorte de guerre froide, ne cache pas pour autant de graves tensions, parfois bien lourdes et cachées comme on peut en trouver entre les états, mais aussi au sein de nos familles, de nos communautés. À titre personnel, nous sommes aussi souvent tiraillés par de multiples inquiétudes, par des regrets, par l’amertume.
Comment la paix peut-elle alors habiter en nous ? Les lectures à nouveau vont nous donner des clés. À Antioche, les membres de la communauté sont divisés, des dissensions créent des tensions entre eux. Ils vont parler entre eux, s’asseoir, consulter les Anciens à Jérusalem, prier l’Esprit et trouver une solution qui convienne à tous. La paix surgit lorsqu’on accepte de rencontrer l’autre, de l’écouter, de dialoguer, de croire en la force de l’Esprit capable de créer l’unité dans la différence. Une autre clé nous est donnée par Jean, le Voyant de Patmos qui grâce à la prière et la contemplation du Seigneur était capable de communiquer la paix aux Églises. Ainsi les personnes qui prient régulièrement, qui entrent en contact avec le Père, sont-elles capables de communiquer cette paix que Dieu seul peut donner, cette paix plus forte que nos peurs. Voici bien un exemple à suivre pour notre vie !
Christophe Chatillon
Curé de la paroisse Orléans Coeur de Ville
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Du lundi au vendredi de 14h30 à 16h30, et le samedi de 9h30 à 12h
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Du mardi au samedi de 9h30 à12h
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