
Horaires des offices célébrés sur le Coeur de Ville
Attention aux changements d’horaires durant la période du couvre-feu
“Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : Celui- ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !” (Mc 9,7)
Le 8 décembre dernier, en la fête de l’Immaculée Conception, le pape François a décrété une année dédiée à saint Joseph. Dans sa Lettre Apostolique « Patris corde » (avec un cœur de père), le pape François rappelle le 150ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Eglise universelle.
“La pandémie de Covid-19 – écrit le Pape – nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. Saint Joseph, l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, et qui, pourtant, joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut.”
Humilité, abandon, confiance, amour, tel est le visage de saint Joseph qui nous est donné à contempler en cette année spéciale. Epoux de Marie, père adoptif de Jésus et patron des travailleurs, cette figure évangélique se manifeste non par des paroles et des actes ostensibles, mais plutôt par une présence silencieuse et discrète, accompagnatrice et protectrice de Marie et de Jésus. Ce père vigilant, qui veille sur la sainte famille, est d’une grande discrétion ; il agit seulement, et il écoute ce que l’envoyé de Dieu lui prescrit. Figure tendre et aimante, protectrice et travailleuse, fidèle et douce, il a renoncé à lui-même pour accomplir la volonté divine, loin des rêves de folle ambition et de vanité qui auraient pu être les siens. Une vie sans éclat, mais une vie d’obéissance au dessein de Dieu : il ne veut que ce que Dieu veut !
La période de contraintes sanitaires, dans laquelle nous nous trouvons depuis un an, va nous obliger, pour la deuxième année consécutive, à vivre notre carême autrement. Elle nous fait prendre conscience à quel point nous avons besoin les uns des autres. Nous avons tous à être attentifs à ceux que nous aimons, mais aussi aux personnes de notre rue, de notre quartier, de notre communauté paroissiale, de nos différents réseaux, qu’il nous faut rejoindre autrement, par internet, par un appel téléphonique, par un mot envoyé par courrier, etc…
Réservé, silencieux, humble, tel était Joseph que nous fêterons le 19 mars. Qu’il nous guide et nous aide à traverser cette période compliquée dans la confiance et l’attention discrète à chacun.
Père Christophe Chatillon
Pour lire la Lettre Apostolique « Patris corde » : cliquez ici
Pour télécharger la prière à St Joseph que notre évêque nous invite à dire régulièrement : cliquez ici
Attention aux changements d’horaires durant la période du couvre-feu
Ouverture des églises, accueils ouverts au public, permanences téléphoniques quotidiennes…
Cette vision est notre but commun, un objectif stimulant qui permet d’unifier nos énergies sans les uniformiser.
Actualité, dates d’agenda, témoignages, édito de l’évêque : Eglise catholique dans le Loiret, c’est le journal de la vie du diocèse d’Orléans.
Présentation de l’encyclique “Fratelli tutti” du Pape François, consacrée à la fraternité et à l’amitié sociale.
Cette parole, nous pourrions la mettre dans la bouche d’Abraham, mais aussi d’Isaac, de Moïse, d’Elie ou encore de Jésus, tous présents dans les lectures de ce dimanche. Car, finalement, le destin de tous ces hommes n’est-il pas le même ? Dieu met Abraham à l’épreuve et celui-ci répond à la quête de Dieu, malgré la gravité de la situation. Isaac, un innocent, un enfant qui n’a rien demandé et qui fut tant attendu, est déjà sur l’autel de la mort. Moïse, élevé comme un prince d’Egypte, s’enfuit au désert pour répondre à l’appel de Dieu afin de sauver son peuple de l’esclavage. Elie, prophète par excellence, met sa vie en péril pour sauvegarder l’Alliance entre Dieu et le peuple. Et Jésus, le Fils unique de Dieu qui, sur le bois de la croix, dit à Dieu : “Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux”.
Nous voici face à des hommes qui ont répondu à l’appel de Dieu en donnant leur vie. Et nous, qu’allons-nous répondre à ce Dieu qui se donne à nous sans compter ? Ce temps de carême est un temps privilégié qui nous est donné de vivre, un temps pour grandir dans la foi, un temps où nous sommes invités à retourner au plus intime de nous-mêmes. Qui suis-je réellement ? Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Qu’est-ce qui m’habite ? Quelle est ma relation avec ceux qui sont à mes côtés, ceux que je connais, mais aussi ceux que je ne connais pas ?
En ce deuxième dimanche de carême, il est de nouveau question de quitter, de partir, de se mettre en route sans savoir où cela mènera. Le décor n’est plus le même. Ce n’est plus l’aridité du désert avec toutes ses embûches, mais la majesté impressionnante et écrasante de la montagne. Pour Abraham comme pour les disciples, il faut faire confiance, répondre à un appel et mettre ses pas dans ceux d’un autre pour en atteindre le sommet. C’est là que les trois disciples deviennent alors les témoins de la Transfiguration de Jésus et les confidents du Père : “Celui-ci est mon Fils bien aimé… écoutez-le !”.
C’est dans le silence de la montagne que le Père parle, loin du brouhaha des villes, loin des rumeurs qui empêchent d’entendre la voix du Bien-aimé. Le Père parle au cœur de l’homme, dans le secret. Il est en attente de sa réponse. En ce temps de carême, nous sommes appelés, comme disciples, à renouveler notre engagement à écouter Jésus, à le suivre, à laisser toute notre vie s’éclairer par sa parole.
Père Christophe Chatillon
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