Méditation sur l’évangile du 12ème dimanche ordinaire

Jésus, Tu passes en ce monde comme celui qui voit ce que nul ne voit.
Tu lis les signes du temps.
Tu connais les pensées enfouies au fond des cœurs.
Tu connais surtout ces « choses cachées depuis les origines du monde».
Tu connais Dieu lui-même, que nul n’a vu !!

Et ce que tu sais, Tu le dis aux hommes ;
c’est même la raison unique de ta vue au monde.

Ceux qui ont perçu, ne serait-ce qu’une parcelle de cette Vérité, jusque là cachée, doivent la clamer au grand jour, parce que Tu n’as cessé de le faire.
Tu ouvres les yeux des aveugles de naissance que nous sommes, pour que nous devinions sur ton visage les reflets de la gloire du Père.
Tu délies les oreilles des sourds que nous sommes pour que nous entendions la voix du Père qui parle par toi son Fils.

Et nous devons parler sans avoir peur des gens,
car se prononcer pour le Christ devant les hommes,
c’est aussi apporter à ces hommes
cette révélation des « mystères du Royaume »,
dont ils ont besoin et qui les illuminera
comme elle nous a illuminés.

Roselyne Jamin