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Ce dimanche 1 er décembre, nous entrons dans le temps de l’Avent. Nous entrons donc dans une nouvelle année liturgique. Ne serait-ce pas l’occasion de nous souhaiter les uns aux autres une bonne année… et pour une fois, nos amis auront l’impression que nous nous y prenons vraiment en avance… alors que beaucoup d’entre nous, j’imagine, attendaient le mois de janvier bien entamé pour envoyer des cartes de vœux… ou des cartes informatiques donnant les nouvelles de toute la famille.
Que pourrions-nous souhaiter pour cette nouvelle année ? Dans les évangiles, certains passages nous proposent d’insister dans notre prière lorsque nous avons quelque chose à demander. Jésus va même jusqu’à nous proposer d’être dans la prière de demande comme le casse-pied qui va frapper à la porte de son voisin pour lui demander ce qu’il lui faut.
Lorsque nous faisons une retraite spirituelle dans l’esprit de St Ignace de Loyola, l’accompagnateur rappelle qu’il est important de préciser notre demande dans la prière, à l’image de l’aveugle de Jéricho à qui Jésus demande ‘que veux-tu que je fasse pour toi ?’… alors qu’il est évident que c’est de retrouver la vue ! Mais il est important pour nous de l’exprimer, et donc de nous interroger sur ce qui est important pour nous.
Alors, qu’aimerions-nous recevoir de la part de Dieu, pour cette nouvelle année ? Quel cadeau souhaitons-nous recevoir de Dieu ? Et tenons-nous à le recevoir, ou alors sommes-nous désabusés au point de nous dire : ‘de toutes façons, notre vie, notre Terre… tout va à sa perte… Il n’y a plus rien à faire…’. Dans ce temps d’Avent, qui est un temps d’attente et d’espérance, écoutons Celui qui croit plus que nous à la réussite de l’humanité.
Philippe Gauthier, curé du Cœur de ville