Attendre quelqu’un, un ami, attendre qu’il vienne, le voir tarder : il faut parfois s’armer de patience, mais aussi se réjouir de sa venue. Il est nécessaire encore de se préparer à le recevoir et savourer déjà̀ les moments d’échanges et de fête que l’on vivra avec lui. Durant le temps de l’Avent, l’espérance des chrétiens est marquée par la joie de l’attente de Celui qui va venir, qui va nous surprendre. Il n’est pas là où nous l’avions imaginé́ : dans un palais, riche et important… Il sera découvert chez les pauvres, par les pauvres ! Sommes-nous bien conscients de ce que cela signifie : nous débarrasser de nos certitudes ? L’Avent nous est donné pour réveiller notre attente, notre soif de Dieu. Comment, dans le concret de nos vies, témoigner de cette attente ? Pour nous, qu’est-ce que « veiller » signifie ? Saint John Henry Newman, que le pape François a canonisé le 13 octobre dernier, écrivait : « Savez-vous ce que c’est que de désirer que le temps passe, en attendant la venue de quelqu’un qui vous fait battre le cœur ? Savez-vous ce que c’est que d’avoir un ami au loin, d’attendre de ses nouvelles, de vous demander, jour après jour, ce qu’il fait en ce moment, et s’il se porte bien… Veiller dans l’attente du Christ est un sentiment qui ressemble à ceux-là. » Belle marche en Avent !
Père Christophe Chatillon
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